George Catlin : Une vie a peindre les Indiens des plaines, EPUB eBook

George Catlin : Une vie a peindre les Indiens des plaines EPUB

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Description

La decouverte et la fascination pour une civilisation...

En 1838, George Catlin a constitue une « collection » avec tout le materiel rassemble patiemment. C'est la premiere du genre, la plus complete, obtenue sans contrainte ni spoliation. Il la presente sur la cote est des Etats-Unis, ou il obtient un succes d'estime mais pas la reconnaissance officielle qu'il attendait ; puis il s'embarque pour l'Europe ou il restera huit ans avec sa « troupe d'Indiens », recrutee pour l'occasion. Londres et Paris lui font un triomphe. Le roi Louis-Philippe le recoit au palais des Tuileries en 1845. Les danseurs amerindiens qui accompagnent le peintre font sensation. Baudelaire, Theophile Gautier, Delacroix, George Sand... sont admiratifs de cet ethnologue avant l'heure qui les plonge dans un monde inconnu, meme s'ils ne sont pas dupes de la signification un peu mortifere de ce spectacle d'une civilisation en sursis, qui va disparaitre dans peu d'annees...

Un ouvrage qui devoile les memoires du peintre George Catlin, a lire absolument !

EXTRAIT

J'accourus sur le pont (les chercheurs d'or dormaient encore) et je trouvai l'avant-pont a moitie couvert d'Indiens ; il y en avait encore un grand nombre autour du vaisseau, appuyes sur leurs rames, dans leurs canot peints.
Ils apportaient du saumon frais et du saumon sec, des huitres et des baies d'airelle, pour faire des echanges. Le capitaine et le lieutenant etaient tres occupes a serrer les provisions, tandis que Cesar, debout, plus grand de la tete que tout le groupe, le soleil brillant sur ses joues luisantes et sur son front, sa carabine a la main, essayait en vain de se faire comprendre. Tous les yeux etaient fixes sur lui, c'etait le heros de la scene. Les Indiens qui etaient sur le pont lui donnaient des poignees de main, et il finit par causer avec eux au moyen de signes executes avec les doigts ; ce qui est curieux, c'est qu'au nord et au sud de l'Amerique toutes les tribus emploient des signes identiques. Il put, grace a eux, me servir d'interprete d'une maniere assez supportable.

A PROPOS DE L'AUTEUR

George Catlin (1796-1872) est un drole de pistolet. Tout le poussait a assurer son existence, joyeuse, entreprenante, tonique comme savent le faire mieux que quiconque ceux que nous nommons aujourd'hui « les Americains ». Au debut du XIXe siecle, sur ce vaste territoire qui incite a l'aventure, il se destine par conformisme familial a une brillante carriere d'avocat, mais l'aventure, justement, le rattrape. Il prefere la peinture a la vie morne des bureaux ; il y passe tout son temps, et quand il ne peint pas, il voyage a la recherche de ses sujets. A vingt-cinq ans, en 1821, emporte par sa fougue, il lache tout pour se faire le temoin de ce qui sera l'unique passion de toute sa vie : les Indiens, premiers et legitimes habitants de cette terre qui s'etend a perte de vue. Pour les peindre et les dessiner d'abord, rassembler ce qui fait leur specificite ensuite : costumes, masques, coiffes, bijoux, armes, objets, artisanat... Et toujours prendre des notes innombrables. Tout est devenu pour lui source d'inspiration et d'emerveillement. Une telle force vitale au contact direct de la nature lui inspire le plus grand respect, loin, tres loin de la bourgeoisie qu'il a quittee. Il saisit sur le vif ce qu'il voit, ce qu'il vit, restant de longs moments chez les uns et chez les autres. Il devient Indien lui-meme, ou peu s'en faut, pendant toutes ces annees. Il tire le portrait des chefs, provoquant a la fois la crainte et la stupeur devant le resultat immediat de ses oeuvres. Ses modeles veulent etre representes de face, jamais de profil pour ne pas etre un homme a moitie.

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